Lancaster

Lancaster

Drazen a enfin retrouvé sa bien aimée Anja, mais son père, Lancaster, la maintient dans un monde d'illusion et ils continuent donc de vivre leur amour comme un rêve. Condamné à mort par la caste des magiciens, le mage déchu peut, grâce à son fils, ressusciter son amour perdu, la mère de Drazen. Après la résurrection de celle-ci, les deux jeunes gens sont libérés mais vont se trouver face à une Europe en pleine crise d’énergie sans précédent. Une crise liée aux agissements de Lancaster et que les magiciens veulent régler coûte que coûte…

Des auteurs de génie

Au scénario, on trouve Michelangelo La Neve qui est loin d'être un novice. Né en 1959 en Italie, il a déjà réalisé les scénarios de centaines d'histoires, notamment pour la série Dylan Dog ou Martin Mystère. En 1995, il écrit la série ESP qui paraît en kiosque et se vend à près de 30 000 exemplaires par mois. Quant au dessin c'est Marco Nizzoli. Diplômé de l'Institut Européen de Design de Milan, il travaille dans des revues et crée la mini série Raymond Capp en 1991. Entre quelques séries érotiques, il dessine cinq épisodes d'ESP avec La Neve. Il assure aussi l'illustration de jeux de rôles.

Toujours de la qualité

L'histoire est entrée dans une phase plus intéressante. Cet album est le tournant de la série, où le héros se prend en main et les deux personnages principaux se rencontrent enfin après deux tomes de rencontres oniriques. On commence à y voir plus clair dans le scénario et la confrontation à venir entre les deux mondes. L’histoire est bien ficelée ; bien qu’elle se déroule lentement, on peut enfin imaginer où il veut nous emmener. Il faut simplement espérer qu’il ne fera pas, comme c’est la mode, une série à rallonge. Le graphisme de Nizzoli a de faux airs de Moebius. En fait, les éléments des décors donne une impression de déjà-vu. Loin d’être un reproche, on apprécie que son inspiration se niche un peu partout, comme dans Jules Verne. Voilà qui nous laisse présager un bel avenir à cette série.