Alceste de Hurlevent, médecin issu de la noblesse, est banni depuis des années sur les terres de l'Hélios comme tous ceux qui ont eu le malheur de déplaire au prince. D'immenses canaux y sont creusés, destinés à rendre un jour ces terres fertiles. Appelé sur l'un des chantiers à la suite d'une explosion, Alceste est loin d'imaginer les conséquences de cet accident pour l'ensemble du royaume.
Un duo rodé
On connaît surtout Fred Duval pour son travail de co-scénariste sur la série Jour J et sa série Code Mc Callum, toutes deux publiées chez Delcourt. Le dessinateur Stéphane Créty pour Nom de code Martin (sur scénario de Duval, tiens) et deux volumes de la série I.S.S. Snipers publiés par les éditions Soleil. Ils s’associent ici pour Hurlevent, une série de fantasy : pour quel résultat ? Parce que le temps passe vite et ne peut être perdu, voici mon avis…
Un continent sauvage
Nous voici plongé dans l’Hélios, un continent chaud et infernal où les souverains des Hautes Terres exilent opposants et adversaires depuis des centaines d’années. A eux ensuite de se battre pour survivre face à des animaux féroces et les tribus Orques. Alceste de Hurlevent a été exilé il y a une dizaine d’années. Il a survécu grâce à ses dons médicaux. Un jour, on l’appelle pour soigner le duc de Batz, venu accompagner sa fille qui voulait chasser une bête nommée Thyros. Le duc promet à Alceste d’intervenir auprès du prince s’il s’en sort. Peut-il le croire ? Surtout que les tribus Orques s’agitent…
Distrayant
On sent que le duo Fred Duval/ Stéphane Créty a en tête d’offrir au public une saga de fantasy teintée d’ambiguïtés, le personnage d’Alceste en étant la preuve. Pari réussi, surtout que l’ensemble se lit bien, grâce au découpage de Créty (on sent le souffle du désert sur soi !). A lire donc et vive la bande dessinée ;
Sylvain Bonnet