Les Ventchanteuses

Les Ventchanteuses

Robin Hobb est bien connue en France, surtout grâce à son cycle de l’Assassin Royal. Par contre on connaît très peu Megan Lindholm. C’est donc sous son véritable nom que l’on commence à la découvrir. Elle a commencé à écrire dans le milieu des années 80. Le dernier magicien qu’elle a écrit en 1986 reçoit le prix Imaginales du meilleur roman de fantasy. Par la suite, d’autres romans verront le jour comme Le vol des harpies et Les Ventchanteuses (le cycle de Ki et Vandien 1 et 2), Le peuple de des rennes, publié actuellement aux Pré aux Clercs ou encore Le dieu dans l’ombre qui vient de paraître aux éditions Télémaque. Il semble que, grâce au succès de Robin Hobb, les éditeurs aient décidé de publier ses premiers écrits.

Actuellement, la suite du cycle de l’Assassin Royal est en cours de publication chez Pygmalion et chez J’ai Lu ainsi que les Aventuriers de la mers.

A la recherche d’un trésor enfoui

Vandien a demandé à Ki de venir le rejoindre car il a un travail à lui proposer. En fait, il s’est engagé auprès d’une vielle femme à aller jusqu’à Faux-Havre, un petit port de pêche, pour récupérer le trésors des Ventchanteuses. Mais qui sont-elles ces Ventchanteuses ? Elles sont des créatures, toutes races confondues, qui ont voué leurs âmes à une certaine forme de magie et, comme les harpies, elles sont craintes et respectées par les autres races. Ki refuse d’aider Vandien car elle sait que cette quête est pure perte et refuse surtout d’affronter la colère des Venchanteuses. Ils partent donc chacun de leur coté en se donnant rendez-vous à Faux-Havre après le travail de Vandien. Ki doit en fait transporter des marchandises jusqu’à Bitters en y faisant extrêmement attention sinon elle ne sera pas payée. Hélas pour elle, la marchandise qu’elle transporte n’est autre que les morceaux du corps d’un magicien recherché par les Ventchanteuses. Elle se retrouve, malgré elle, impliquée dans une histoire de vendetta entre ce magicien et les Venchanteuses. C’est une situation qu’elle aurait préféré éviter.

Un manque de cohérence et de crédibilité

Surfant sur le succès de Robin Hobb, les éditions Mnémos ont décidé de publier ses premiers écrits. Hélas ce n’est pas obligatoirement une bonne idée. A la différence du Dernier magicien, le cycle de Ki et Vandien ne sort pas de l’ordinaire et au contraire du premier tome, Les Venchanteuses est assez décevant. En effet, on pouvait s’attendre de la part de l’auteur à un développement des personnages, de leurs relations ainsi qu’à un plus grand approfondissement de l’univers dans lequel ils évoluent. On croise différentes races sans vraiment les approfondire. J’ai plutôt l’impression de lire un roman de Sword and Sorcery à la Conan et c’est un peu dommage. Cet univers manque un peu de cohérence et le style littéraire n’est pas mirobolant. Il aurait été intéressant d’en savoir un peu plus sur ces Venchanteuses et sur leur relation avec les humains. Tout manque de structure et de profondeur qui donne à ce deuxième tome un manque de crédibilité.