Nos héros, Berg et Lee, arrivent sur un nouveau monde, non loin d'une caravane se rendant à Kadath, la ville qui rêve.En chemin, ils vont croiser l'étrange armée des masques et son redoutable général qui n'est pas sans rapport avec Deng, le mystérieux voyageur qu'ils doivent intercepter.Berg commence à comprendre que sa mission cache bien d'autres aspects que la simple arrestation d'un tueur.
Inusable Pécau
Jean-Pierre Pécau est infatigable. Entre Jour J et d’autres séries en cours (citons V-Girls par exemple aux éditions Soleil), il doit sortir entre trois et quatre albums par an, jamais mauvais et toujours distrayant. Il retrouve ici Igor Kordey (X-Men) pour le deuxième volume d’une trilogie, Môbius. Dans le premier volume, on a fait connaissance avec Berg, arraché à notre Terre par Lee. Amnésique, Berg est chargé avec Lee de retrouver Deng, un voyageur comme lui plongé dans le Multivers. Et c’est parti.
Kadath, mon amour
Nos aventuriers débarquent dans la ville de Kadath, escortés par des gitans. Le maître de la ville les jette aussitôt en prison. Il doit les livrer à Deng. Les gitans les délivrent tandis que Deng pénètre dans Kadath escorté des Neuf démons. Nos héros s’évadent mais Berg a désormais compris que sa mission ne consistait pas seulement à arrêter un tueur… La ville qui rêve est un peu décevant par rapport au premier tome qui posait bien des questions. Au-delà de l’hommage à Lovecraft, l’intrigue s’étire en longueur et ajoute d’autres questions (qui est réellement Berg ? Pourquoi est-il si important ?) sans donner plus de réponses. Et on sent maintenant il faudra sauver l’univers… Quant à Kordey, il se révèle idéal pour dessiner le dédale des rues et des tunnels de Kadath. Attendons le tome 3.
Sylvain Bonnet